Test Complet du Robot Tondeuse WORX Landroid Plus WR167E : Libérez-Vous de la Corvée de Tonte

avril 30, 2025
6.9Score Expert
Note sur 10

Le WORX Landroid Plus WR167E constitue un choix intéressant mais imparfait pour les jardins de taille moyenne. Il offre un compromis acceptable entre technologie et facilité d’utilisation, avec un prix d’entrée attractif.

Cependant, pour obtenir des performances vraiment satisfaisantes, il faut presque systématiquement investir dans des accessoires complémentaires, ce qui alourdit considérablement la facture. On peut légitimement regretter que ces éléments, essentiels au bon fonctionnement, ne soient pas inclus d’origine.

Installation & Mise en service
8
Robuste, plateau flottant efficace, IPX5
8
Performance de tonte
7.5
Autonomie & Batterie Bonne (2h-3h)
7
Connectivité & Application
6
Navigation & Intelligence
4.1
Simple d’entretien, mais SAV problématique
6.8
Bons systèmes de protection, arrêt instantané
8.1
Rapport Qualité-Prix
6.2
Parfait pour
  • Propriétaires de jardins de 300 à 500 m² très plats et bien entretenus, souhaitant un robot silencieux et connecté, présents régulièrement pour superviser son fonctionnement.
Pas adapté pour
  • Terrains accidentés, jardins avec nombreux obstacles fins, pelouses nécessitant une finition parfaite sans intervention humaine, ou utilisateurs souhaitant une solution totalement autonome pendant leurs absences prolongées.

Mon conseil final : Si vous optez pour ce robot malgré ses défauts, investissez le temps nécessaire dans l’installation du câble périphérique, achetez impérativement les roues lestées dès le départ, et optez pour une batterie de capacité supérieure (5Ah au lieu de 2Ah). Acceptez aussi l’idée que vous devrez occasionnellement intervenir pour le débloquer ou corriger sa trajectoire.

À considérer pour : Terrains jusqu’à 700 m² avec pentes modérées, en prévoyant l’achat d’accessoires complémentaires et en acceptant d’intervenir occasionnellement.

Après une décennie à tester des robots tondeuses sur mon terrain de 800 m², j’ai développé un certain flair pour distinguer les promesses marketing de la réalité du terrain. Quand j’ai eu l’opportunité d’essayer le WORX Landroid Plus WR167E (modèle M700), j’étais impatient de voir si cette référence intermédiaire tiendrait ses engagements.

Mon vieux robot tondeuse arrivant en fin de vie après huit années de services, ce test est tombé à point nommé pour mesurer l’évolution technologique du secteur. Conçu pour des jardins jusqu’à 700 m², ce robot propose sur le papier un compromis séduisant entre fonctionnalités avancées et prix accessible (entre 709€ et 810€ selon les revendeurs).

Je l’ai mis à l’épreuve pendant six semaines dans des conditions réelles, parfois exigeantes. Voici mon verdict sans concession.

Premier contact et déballage

La première impression est plutôt flatteuse. Ce Landroid Plus WR167E est remarquablement compact (57,5 x 39 x 21 cm) et léger (9,8 kg), ce qui facilite sa manipulation. Son design épuré et contemporain, avec sa carrosserie noire, lui confère une allure robuste et technologique qui ne dépareille pas dans un jardin soigné.

Le carton contient l’essentiel :

  • Le robot tondeuse
  • La station de recharge avec alimentation
  • 100 mètres de câble périphérique
  • 100 piquets pour fixer le câble
  • Des connecteurs et raccords
  • Des lames de rechange
  • Un manuel d’utilisation détaillé
  • Des gabarits pour faciliter l’installation

Premier bémol : si votre jardin comporte plusieurs massifs ou présente une forme complexe, prévoyez d’emblée l’achat de câble et de piquets supplémentaires. Le kit de base s’est révélé insuffisant pour mon terrain, m’obligeant à faire un détour par ma jardinerie.

Caractéristiques techniques

Avant d’entrer dans le vif du sujet, voici les spécifications complètes du WORX Landroid Plus WR167E :

CaractéristiqueDétail
Surface recommandéeJusqu’à 700 m²
Dimensions57,5 x 39 x 21 cm
Poids9,8 kg
Largeur de coupe18 cm
Hauteur de coupeRéglable de 30 à 60 mm
MoteurSans balais
BatteriePowerShare 20V, 4Ah Li-ion
Autonomie120 min (jusqu’à 3h en pratique)
Temps de recharge150 min environ
Niveau sonore60-67 dB
Pente maximale35%
Indice d’étanchéitéIPX5
ConnectivitéWiFi et Bluetooth
TechnologiesCut-to-Edge, AIA (navigation intelligente), plateau flottant
Garantie3 ans (si enregistrement sous 30 jours)

1. Installation & Mise en service

La pose du câble : l’étape cruciale

Chronométrage en main, j’ai mis 2h45 pour délimiter mon jardin de 650 m². C’est indéniablement l’étape la plus fastidieuse, mais aussi la plus déterminante pour la performance future du robot.

Conseil de pro : Ne bâclez surtout pas cette installation ! J’ai d’abord posé le câble trop près des bordures par endroits, provoquant des blocages lors des premiers jours. La reprise de ces sections m’a fait perdre plus de temps que si j’avais été méticuleux dès le départ.

Le manuel recommande de placer le câble à 26 cm des bordures rigides et des murs, et à 10 cm des bordures de même hauteur que la pelouse. Ces consignes méritent d’être respectées scrupuleusement. J’ai même constaté qu’autour des plantes et arbustes, prévoir 30 cm de marge est plus judicieux, car la végétation s’étend avec le temps.

La base de recharge doit être positionnée à plat, parallèlement à une bordure, avec au moins 2 mètres d’espace dégagé derrière elle pour permettre au robot de s’y aligner correctement. Elle est livrée avec 10 mètres de câble pour la relier à une prise extérieure.

Configuration initiale

Une fois le câble posé, le démarrage s’avère assez intuitif. J’ai installé la batterie à l’arrière du robot, puis je l’ai posé sur sa base pour une charge complète.

La configuration via l’application WORX Landroid (disponible sur iOS et Android) est bien conçue, avec un guidage pas à pas qui permet même de mesurer la surface du jardin avant de programmer les horaires de tonte. J’ai rencontré un petit accroc de connexion WiFi au début (l’appareil n’accepte que le réseau 2,4 GHz, pas le 5 GHz), mais une fois ce détail réglé, tout a fonctionné sans anicroche.

Anecdote : Lors de ma première configuration, j’ai été bluffé par la précision avec laquelle l’application a calculé la surface de mon jardin après en avoir fait le tour avec mon smartphone. Elle a estimé 648 m², soit à peine 2 m² d’écart avec mes propres mesures !

Au premier démarrage, le robot fait le tour du périmètre pour mémoriser la configuration du jardin. Cette phase d’apprentissage est fascinante à observer : le Landroid suit parfaitement le câble et enregistre tous les recoins de votre terrain.

Phase d’apprentissage

Pendant les 3-4 premiers jours, j’ai noté des déplacements parfois erratiques. C’est normal : l’algorithme d’intelligence artificielle AIA (Artificial Intelligence Algorithm) analyse progressivement le terrain pour optimiser ses trajets. À partir du 5ème jour, ses parcours se sont nettement améliorés, avec moins d’allers-retours superflus.

2. Conception & Design

Agilité dans les espaces étroits

Le WR167E est suffisamment compact pour se faufiler dans des passages d’à peine 80 cm de large. Sur mon terrain, qui comprend un accès vers une terrasse de seulement 90 cm de large, il navigue sans difficulté apparente.

Robustesse et innovations

La carrosserie en plastique haute densité inspire confiance et résiste bien aux petits chocs et aux intempéries. Après six semaines d’utilisation intensive, elle ne présente aucune marque d’usure notable.

L’innovation majeure de cette version « Plus » réside dans son plateau de tonte flottant, qui s’adapte admirablement aux irrégularités du terrain. La différence est frappante sur une zone légèrement vallonnée de mon jardin, où mon ancien robot avait tendance à scalper l’herbe par endroits.

Le talon d’Achille : les roues

Les grandes roues motrices crantées à l’arrière offrent une adhérence acceptable sur terrain sec, tandis que la roue avant pivotante à 360° apporte une grande fluidité de mouvement.

Problème récurrent : Sur terrain humide ou irrégulier, le robot peut sérieusement patiner et créer des ornières profondes. C’est le défaut majeur de ce modèle : les roues d’origine manquent cruellement de poids et d’adhérence sur sol difficile. J’ai observé des situations où le robot s’est littéralement enterré en patinant sans parvenir à se dégager seul.

Ce problème devient particulièrement frustrant pendant les vacances : le robot peut rester bloqué pendant des jours sans intervention humaine. Après avoir remplacé les roues d’origine par des roues lestées et crantées (environ 50€ supplémentaires), le problème s’est considérablement atténué, sans toutefois disparaître complètement. Pour ce prix, WORX aurait dû équiper ce modèle de meilleures roues dès l’origine.

Résistance aux intempéries

Avec son indice d’étanchéité IPX5, le Landroid fonctionne parfaitement sous la pluie. Je l’ai délibérément laissé travailler pendant une averse modérée, et il a poursuivi sa mission sans broncher. Le robot est également équipé d’un capteur de pluie activable pour qu’il regagne sa base en cas de précipitations, si vous préférez préserver votre pelouse des passages en conditions humides. 3. Performance de tonte

Largeur et hauteur de coupe

Avec ses 18 cm de largeur de coupe, le WR167E n’est pas le plus généreux du marché. Cette dimension modeste est néanmoins compensée par la fréquence des tontes. En comparaison, ma tondeuse thermique coupe sur 46 cm, mais le robot, qui passe quotidiennement, maintient parfaitement la hauteur du gazon.

Le réglage de la hauteur se fait manuellement entre 30 et 60 mm via une molette facilement accessible. Après plusieurs essais, j’ai trouvé que 50 mm constituait la hauteur idéale pour mon type de gazon en été, préservant l’herbe du dessèchement tout en garantissant un aspect soigné.

Qualité de la coupe

Le système de coupe à trois lames rasoir articulées sur un disque de 18 cm offre une précision remarquable. Le résultat est saisissant : après deux semaines d’utilisation, mon gazon affichait une densité et une verdure supérieures à ce que j’obtenais avec ma tondeuse thermique, grâce au mulching constant qui nourrit le sol en permanence.

Détail technique : Les lames pivotent sur elles-mêmes et se rétractent en cas de choc, ce qui les préserve efficacement lors d’une rencontre avec un petit caillou.

Fonction « Cut to Edge » : entre promesse et réalité

WORX met en avant sa technologie « Cut to Edge », censée permettre de tondre au plus près des bordures. Dans la pratique, il subsiste malgré tout une bande d’environ 2-3 cm non tondue, car le disque de coupe, bien que décentré, n’atteint pas exactement le bord du robot. C’est mieux que la plupart des concurrents, mais pas aussi parfait que le marketing le suggère.

J’utilise encore mon coupe-bordure environ une fois par mois pour parfaire les finitions, contre une fois par semaine auparavant.

Comportement sur les pentes

WORX annonce une capacité à gérer des pentes jusqu’à 35%. Sur mon terrain qui présente un dénivelé d’environ 20% par endroits, le robot évolue sans la moindre difficulté. J’ai toutefois remarqué qu’en cas de sol humide, l’adhérence se dégrade sensiblement et le robot peut parfois patiner sur les zones inclinées.

Rendement horaire

En conditions normales, j’ai mesuré que le WR167E couvrait environ 25-30 m² par heure de fonctionnement. Pour mon jardin de 650 m², il lui faut donc théoriquement environ 22 heures de travail hebdomadaire pour maintenir l’ensemble du gazon, ce qui correspond aux 3 heures quotidiennes que j’ai programmées.

4. Autonomie & Batterie

Endurance et recharge

La batterie 4Ah/20V permet au robot de fonctionner en continu pendant environ 120 minutes selon les spécifications. Dans mes tests, j’ai relevé une autonomie variable entre 100 et 180 minutes selon la hauteur de l’herbe et les dénivelés.

Un point fort : lorsque la batterie atteint environ 15% de charge, le robot retourne automatiquement à sa base pour se recharger. Le temps de recharge complet est d’environ 150 minutes (2h30).

Expérience concrète : Avec ma programmation quotidienne (14h-17h30), le robot effectue un cycle complet, se recharge pendant la nuit, et est prêt pour le lendemain.

L’écosystème PowerShare

La batterie fait partie de l’écosystème PowerShare de WORX, ce qui signifie qu’elle est compatible avec tous les autres outils de la marque fonctionnant sur batterie 20V. Un avantage considérable si vous possédez déjà d’autres outils WORX.

J’ai d’ailleurs testé l’utilisation d’une batterie PowerShare 5Ah (achetée séparément) qui a augmenté l’autonomie à près de 3 heures, permettant de couvrir une plus grande surface en un seul cycle.

Consommation électrique

J’ai mesuré la consommation réelle avec un wattmètre : environ 60Wh par jour sans tonte, et 80-90Wh par jour avec tonte de 60 minutes, soit approximativement 2kWh par mois. C’est négligeable sur votre facture d’électricité et bien inférieur au coût de l’essence pour une tondeuse thermique.

5. Connectivité & Application

L’application : puissante mais capricieuse

L’application WORX Landroid constitue l’un des atouts majeurs de ce robot. Intuitive et complète, elle permet de :

  • Programmer les plages horaires de tonte
  • Suivre l’activité du robot en temps réel
  • Ajuster les paramètres de coupe
  • Définir jusqu’à 4 points de départ différents
  • Créer des zones avec des temps de tonte différenciés
  • Recevoir des notifications en cas de problème

L’interface est claire et réactive. Cependant, plusieurs problèmes de connectivité ont émaillé mon test :

  1. Restriction au WiFi 2,4 GHz : Le robot n’accepte que les réseaux en 2,4 GHz, pas le 5 GHz, ce qui peut poser problème avec les box récentes.
  2. Portée limitée : J’ai dû installer un répéteur WiFi pour garantir une connexion stable jusqu’au fond du jardin où se trouve la station de charge.
  3. Déconnexions récurrentes : Environ deux fois par semaine, j’ai perdu la connexion avec le robot et j’ai dû redémarrer l’application, parfois même la base de charge.

Frustration partagée : Un utilisateur témoigne : « J’ai téléchargé l’app mais cela ne fonctionne pas si on n’achète pas encore une autre option ». Effectivement, certaines fonctionnalités avancées comme le contrôle à distance complet nécessitent l’achat du module RadioLink en supplément.

Malgré ces désagréments, le robot n’a jamais cessé de fonctionner selon sa programmation, preuve qu’il ne dépend pas totalement de l’application pour ses fonctions essentielles – un point rassurant.

Auto-planification Noesis™

Une fonctionnalité particulièrement impressionnante est l’auto-planification cognitive Noesis™. Ce système permet au robot d’adapter automatiquement son planning de tonte en fonction de la vitesse de pousse de l’herbe, des conditions météo locales et de la saison.

Observation concrète : Début juin, pendant une période de forte croissance du gazon, j’ai constaté que le robot avait spontanément augmenté sa fréquence de passage, puis l’a réduite fin juillet quand la chaleur a ralenti la pousse.

Intégration domotique

Le WR167E est compatible avec les assistants vocaux Alexa et Google Home. L’intégration avec Google Home fonctionne parfaitement, et pouvoir dire « Ok Google, démarre la tondeuse » depuis mon canapé apporte un confort d’utilisation indéniable.

Pour les amateurs de domotique, l’intégration avec Home Assistant est également possible, quoique nécessitant quelques connaissances techniques.

6. Navigation & Intelligence

Un algorithme qui s’améliore avec le temps

Le WORX Landroid utilise un algorithme d’intelligence artificielle (AIA) pour optimiser ses parcours. Contrairement aux robots d’entrée de gamme qui suivent des trajectoires purement aléatoires, le WR167E analyse ses déplacements et cherche à couvrir efficacement la totalité de la surface.

Lors des premières utilisations, son parcours peut sembler erratique, mais après quelques jours d’apprentissage, on observe une nette optimisation des trajets.

La technologie Vision (absente sur ce modèle)

Il convient de préciser que le modèle WR167E que j’ai testé n’est pas équipé de la technologie Vision, disponible sur les modèles plus récents. Le modèle Vision intègre une caméra haute performance qui capture une image tous les 5 centièmes de seconde avec un angle de 30°, une ouverture de 120° et une portée d’environ 1,40 mètre.

Cette caméra est dotée d’un système d’auto-équilibrage du blanc permettant à la machine de tondre avec la même précision dans des conditions de contraste extrême ou en contre-jour. C’est une véritable innovation que j’aurais aimé tester, car elle permet apparemment de s’affranchir du fil périphérique.

Détection d’obstacles : le maillon faible

Le modèle de base n’est pas équipé du système de détection d’obstacles ACS (Anti-Collision System), disponible en option (environ 150€). Sans ce module, le robot s’arrête au contact des obstacles, recule légèrement et change de direction.

J’ai testé le module ACS en l’empruntant à un ami, et bien qu’il améliore la détection des obstacles volumineux comme les meubles de jardin, il peine souvent à repérer les obstacles fins comme les tiges de plantes ou les petits objets.

Situation vécue : Un jour, le robot a tenté de passer sous ma table de jardin aux pieds fins. Sans le module ACS, il s’est retrouvé coincé. Avec le module, il a détecté les pieds les plus larges mais a ignoré les plus fins.

Avis après plusieurs semaines : Si j’ai d’abord été impressionné par le module ACS, je dois reconnaître qu’après un usage prolongé, sa performance est décevante au regard de son prix. Il détecte correctement les gros obstacles mais reste inefficace sur les petits objets, les plantes fines ou les branches basses.

Gestion multi-zones bien pensée

La gestion de plusieurs zones est particulièrement réussie. L’application permet de créer jusqu’à 4 zones distinctes et d’ajuster le pourcentage de temps que le robot consacre à chacune d’elles.

Pour les jardins comportant des zones séparées, WORX propose des capteurs magnétiques RFID (2 sont fournis de série). J’ai testé cette fonctionnalité pour délimiter une zone de pelouse séparée par une allée, et le système fonctionne remarquablement bien, le robot identifiant la balise et se déplaçant vers la zone secondaire selon la programmation.

7. Entretien & Durabilité

Maintenance courante

L’entretien du WR167E est simple mais doit être régulier. J’ai pris l’habitude de le nettoyer hebdomadairement en utilisant une brosse sèche pour retirer l’herbe accumulée sous le plateau de coupe et autour des roues. À noter qu’il ne faut jamais utiliser de nettoyeur haute pression qui pourrait endommager les composants électroniques.

Le point nécessitant le plus d’attention : les roues, qui s’encrassent rapidement si votre terrain est humide ou boueux. Un nettoyage négligé peut réduire la motricité et provoquer des blocages.

Remplacement des consommables

WORX recommande de changer les lames toutes les 8 semaines environ. Dans mon expérience, elles restent efficaces pendant environ 2 mois avec 3h de tonte quotidienne. Le robot est livré avec des lames de rechange, et des kits supplémentaires sont facilement disponibles (environ 15€ pour 9 lames).

Le remplacement est d’une simplicité enfantine : il suffit de dévisser les anciennes lames et de visser les nouvelles, opération réalisable en moins de 5 minutes avec un tournevis cruciforme.

Astuce : J’ai découvert qu’on peut affûter les lames usagées à l’aide d’une petite lime fine, ce qui permet de les recycler et d’économiser sur les recharges.

Service après-vente : le point noir

Un aspect particulièrement préoccupant après ces semaines de test est l’opacité concernant le service après-vente et la disponibilité à long terme des pièces détachées. Si la batterie et les lames sont facilement trouvables aujourd’hui, qu’en sera-t-il dans 4 ou 5 ans ?

Les témoignages d’utilisateurs sur ce point sont très mitigés, voire inquiétants. Plusieurs expériences négatives concernant le SAV WORX m’ont été rapportées :

Témoignage d’un utilisateur : « Après deux ans d’utilisation, ma tondeuse est tombée en panne. J’ai dû l’envoyer quatre fois au SAV avant qu’elle ne soit correctement réparée, avec plus d’un mois d’attente à chaque fois. »

Autre témoignage : « Le SAV est incompétent et très lent. Après trois appels espacés, je me suis rendu compte que le dossier n’avançait pas. J’ai fini par contacter directement le réparateur, et il m’a fallu 2 mois pour récupérer mon robot réparé. »

Ces retours d’expérience sont d’autant plus préoccupants qu’un robot tondeuse représente un investissement significatif. Durant ma période de test, je n’ai heureusement pas eu à faire appel au SAV, mais ces témoignages méritent d’être pris en considération avant l’achat.

8. Sécurité

Dispositifs de protection multiples

Le WR167E intègre plusieurs mécanismes de sécurité efficaces :

  • Un code PIN personnalisable (le code d’usine par défaut est 0000)
  • Des capteurs de soulèvement qui arrêtent immédiatement les lames
  • Des capteurs de collision qui font reculer le robot en cas de contact
  • Un bouton d’arrêt d’urgence STOP bien visible sur le dessus

J’ai testé ces systèmes qui réagissent instantanément, une caractéristique rassurante si vous avez des enfants ou des animaux domestiques.

Sécurité antivol à double tranchant

La protection antivol fonctionne à plusieurs niveaux :

  • Le code PIN est requis pour toute utilisation (code d’usine par défaut : 40)
  • Le robot est lié à votre compte WORX
  • Un changement de WiFi ou de propriétaire nécessite la facture d’achat et la validation par le service client

Cette dernière fonctionnalité est ambivalente. D’un côté, elle constitue une excellente protection contre le vol, mais de l’autre, elle peut devenir problématique en cas de changement de réseau WiFi domestique ou de déménagement.

Expérience personnelle : J’ai changé de box internet pendant mon test, et j’ai dû contacter le service client WORX pour réactiver mon robot. La procédure a pris près d’une semaine, avec plusieurs relances de ma part.

Pour les jardins accessibles depuis la rue, je recommande vivement l’achat du module GPS en option, ces robots représentant une cible privilégiée pour les voleurs opportunistes.

9. Rapport Qualité-Prix

Un positionnement tarifaire cohérent… en apparence

Avec un prix oscillant entre 709€ et 810€, le WORX Landroid Plus WR167E se situe dans la moyenne du marché pour un robot de cette capacité. Il est moins onéreux que les modèles équivalents de marques comme Husqvarna ou Gardena, tout en offrant un niveau technologique comparable sur les fonctionnalités essentielles.

Le coût caché des accessoires indispensables

Le principal bémol concerne le prix des accessoires quasi-obligatoires, qui font rapidement grimper la facture :

  • Module ACS (anti-collision) : environ 150€
  • Garage de protection : 130-180€
  • Module GPS : 90-120€
  • Roues lestées : 40-60€

Pour un équipement complet et fonctionnel, comptez environ 250-300€ supplémentaires, ce qui rapproche dangereusement le prix final des modèles haut de gamme.

Rentabilité à long terme

Sur la durée, l’investissement reste justifié par :

  • L’économie de carburant si vous remplacez une tondeuse thermique
  • Le gain de temps considérable (3-4 heures hebdomadaires dans mon cas)
  • La réduction des besoins en engrais grâce au mulching permanent
  • La longévité attendue du produit (5 ans minimum avec un entretien correct)

En prenant en compte ces facteurs, le coût annuel revient à environ 150-200€, ce qui reste raisonnable pour l’entretien d’un jardin de 500-700 m².

L’expérience utilisateur dans la durée

Témoignage éclairant : « J’ai lutté pour comprendre où elle se coinçait depuis 3 ans… quand enfin ça devient correct (malgré multiples changements de roues et de crampons, sans parler du fil…) et qu’elle ne s’embourbe que moyennement dans les trous qu’elle se creuse elle-même… la batterie vient à mourir. »

Ce retour d’expérience après trois ans d’utilisation illustre parfaitement les problèmes récurrents rencontrés sur le long terme : ces robots exigent souvent plus d’attention et d’entretien que ce que le marketing laisse entendre.

Témoignage final : « Je compte les heures passées à tondre auparavant et les multiplie par mon taux horaire, ce qui me donne mon retour sur investissement. Après une saison complète, même avec ses défauts, ce robot m’a fait gagner environ 40 heures de tonte, ce qui justifie déjà largement son prix malgré les accessoires supplémentaires à acheter. »

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